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L’histoire de la France et sa position de puissance économique mondiale ont longtemps fait d’elle une destination de choix pour de nombreux immigrants qui affluent de beaucoup de pays. Auprès de cette forme traditionnelle de migrants est née une autre : les mineurs non accompagnés. Les explications de Sylvie Laroche, ancienne d’ADS.
Ce qui faut savoir sur les mineurs non accompagnés
Cette problématique a suscité de nombreuses interventions, dont celle de Sylvie Laroche, spécialiste du secteur médical et ancienne directrice de l’armée du salut. En effet, elle s’interroge sur le soutien qui est réservé à ces mineurs.
Cette catégorie regroupe toute personne de moins de dix-huit ans, non française et sans assistance d’un tuteur légal majeur.
Pour rapporter les propos de l’ancienne directrice de l’Armée du Salut, diverses raisons conduisent les mineurs à émigrer. Entre autres, elle a cité les conflits armés, l’insécurité et l’aspiration à un monde meilleur. Ainsi, sans tutelle familiale et sans repères, ces mineurs effectuent de longs périples traumatisants pour se voir confronter à d’autres situations compliquées, une fois à leur destination.
Sylvie Laroche a rappelé l’existence d’un arsenal juridique pour la protection et le suivi des mineurs isolés étrangers. Elle s’appuie également sur la Convention Internationale sur les Droits de l’Enfant qui met au premier rang l’intérêt supérieur de l’enfant et fait obligation aux États de leur fournir les services sociaux de base.
Aux efforts d’accompagnements fournis par les États, viennent s’ajouter ceux de certains organismes tels que l’Unicef, l’Armée du Salut, Save Children Fund, l’association internationale de la protection de l’enfant, qui appuient également ces mineurs.
L’accompagnement de l’état de mineurs
L’ancienne directrice de l’Armée du Salut a rappelé l’existence d’un cadre légal et administratif pour la protection des mineurs migrants. Ainsi, certaines structures étatiques d’aide aux migrants mineurs non accompagnés offrent les services sociaux de base. Ces structures leur offrent un logement, une scolarité ou une formation. Ils leur permettent de rêver et de se projeter dans l’avenir avec confiance.
Cela dit, l’existence du cadre légal ne garantit pas la prise en charge réelle de tous ces mineurs. Beaucoup de jeunes enfants isolés ne bénéficient pas de ces services.
Sylvie Laroche a attiré l’attention sur les conséquences de cette situation. Elle pourrait conduire à la délinquance, la violence physique et psychologique, la prostitution, la consommation de stupéfiants, etc.
L’accompagnement des associations humanitaires
L’État étant incapable de garantir un accompagnement digne à tous ces jeunes migrants, certaines associations les appuient et essayent de pallier les besoins. Parmi elle, l’Armée du Salut fondé en 1878. Elle combat la pauvreté et la précarité à laquelle sont soumis les mineurs non accompagnés.
Ce mouvement international milite pour le progrès social depuis plusieurs années. Il organise des événements pour lever des fonds. Ces fonds sont ensuite utilisés pour ses innombrables projets d’aides aux migrants. La fondation Armée du Salut recrute et sollicite des bénévoles qui aident à :
- L’hébergement des migrants avec une priorité pour les mineurs, afin de leur offrir une vie digne ;
- La scolarisation et la formation des mineurs étrangers pour de belles perspectives d’avenir ;
- L’alphabétisation pour une meilleure intégration sociale.
Par ailleurs, l’association assure également une prise en charge sanitaire et alimentaire indispensable au bon développement des mineurs non accompagnés. Il faut noter qu’elle n’est pas la seule association, plusieurs autres mènent des actions allant dans le sens de la protection de ces mineurs.