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L’hiver a été fatal à votre vieux portail en bois ? Alors forcément, lorsque votre regard est tombé sur la pleine page “portail aluminium direct usine”, votre sang n’a fait qu’un tour ! Pour autant, la bonne affaire est-elle systématiquement au rendez-vous ?
En l’absence de texte spécifique à l’expression “direct usine”, l’article L310-4 du code du commerce. indique néanmoins : “La dénomination de magasin ou de dépôt d’usine ne peut être utilisée que par les producteurs vendant directement au public la partie de leur production non écoulée dans le circuit de distribution ou faisant l’objet de retour. Ces ventes directes concernent exclusivement les productions de la saison antérieure de commercialisation, justifiant ainsi une vente à prix minoré.”
Fabricant et vendeur
Pour sa part, L’encyclopédie illustrée du marketing précise : “Entendue au sens large, la vente directe désigne un mode de distribution par lequel c’est le fabricant qui assure lui-même l’activité de vente/distribution de ses produits auprès des consommateurs. (…) La vente directe peut être le mode exclusif de distribution ou n’être qu’un des canaux de distribution utilisés. Apple utilise par exemple la vente directe dans ses points de ventes mais également la distribution sélective chez des distributeurs agréés, (…). La vente directe peut également se faire par des points de vente détenus en propre ou par le biais de la vente à distance et du e-commerce.”
4 milliards de chiffre d’affaires
On le voit, l’argument a beau être imprécis, faiblement encadré par le législateur, elle continue de faire mouche sur les clients. Synonyme de bonne affaire, le “direct usine” se doit de pratiquer des prix attractifs pour être crédible. La qualité, elle, sera garantie par la renommée de la marque proposée.
Selon la fédération de la vente directe (FVD), le “direct to consumer” était en 2015 la troisième forme de commerce en France avec 600.000 vendeurs recensés et un chiffre d’affaires de plus de 4 milliards d’euros !