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Après les crises du 1929, l’industrie du cuivre a essayé tant bien que mal de survivre. Elle a fini par renouer avec la croissance au 21e siècle. Pour sa part, l’Europe a fourni environ 4,5 % de cuivre en 2016. Voici un zoom sur les actualités marquantes dans ce secteur.
Une production mondiale dominée par l’Amérique latine
Le Chili conserve le monopole dans la production mondiale du cuivre avec une part qui s’élève à 30 %. Il prévoit encore d’intensifier l’exploitation de ce métal au cours des 10 prochaines années. D’ici 2025, le pays annonce par ailleurs être en mesure d’extraire plus de 7 millions de tonnes de cuivre.
Grâce à l’exploitation de l’or rouge, le Chili devance loin ainsi la Chine, le Pérou ou encore les États-Unis. Côté réserve, ce pays de l’Amérique latine disposerait d’un stock qui équivaut à 200 ans d’exploitation. Cela explique sa volonté d’augmenter la production d’ici peu. Pour note, l’exploitation se fait majoritairement dans le nord et le centre du Chili. Le gisement le plus connu se situe dans le désert d’Atacama.
Du côté de l’Europe, près de 916 000 tonnes de cuivre ont été extraites sur le vieux continent en 2016. Cela correspond à l’équivalent d’à peu près 4 % de la production mondiale.
Comment se porte l’industrie du cuivre en Europe ?
Même si l’industrie du cuivre en Europe se porte bien, elle reste un cercle extrêmement limité. Les acteurs qui participent à son exploitation peuvent être répartis en 3 grandes catégories. D’abord, il y a les miniers qui sont impliqués dans la conversion des minerais en concentrés. Ceux-ci sont à la tête de la chaîne de production du cuivre sur le continent européen.
Viennent ensuite les raffineurs, également appelés producteurs. Ils se chargent surtout de convertir les concentrés de cuivre. Ces acteurs travaillent également dans l’importation de matériaux issus du recyclage en cuivre métallique. À ce sujet, 55 % des matériaux bruts utilisés par les raffineries européennes sont issus des mines sures en Europe. Ils concernent en principe des résidus présentant de cuivre et de déchet. Pour le reste, ils sont achetés sous forme d’anodes, de cuivres blister et de concentrés sur le marché international.
La troisième catégorie est formée par les fabricants de demi-produits. Ils travaillent surtout dans la transformation du cuivre et des matières recyclées en produits génériques. Le marché mondial doit à cette section la production des éléments comme le tube en cuivre, les profilés et les barres.
Quel avenir à prédire pour l’exploitation du cuivre ?
En Europe, le dynamisme se ressent surtout dans le secteur dédié à la fabrication des demi-produits. Cela se manifeste par la présence de près de 80 entreprises, à la source d’emplois pour près de 35 000 personnes. Le développement de cette industrie se manifeste également à travers la diversification des activités. Certains sites sont associés aux fonderies et travaillent dans la fabrication de billettes et de lingots de cuivre. Les autres fabriques des profilés, des barres et autres produits génériques à base de cuivre.
Sur le plan mondial, l’or rouge semble se porter bien jusqu’à présent. La Chine reste le premier consommateur de cuivre en absorbant près de 80 % de la production mondiale.
En bref, le secteur de la production du cuivre en Europe connaît un réel dynamisme malgré les crises économiques. Il doit son essor à la croissance particulière du secteur des fabricants de demi-produits