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Trop d’accidentés estiment qu’ils sont incorrectement défendus par leur compagnie d’assurance quand ils sont victimes d’un accident avec dommages corporels. Ils négligent l’importance des intérêts économiques de leur compagnie d’assurance. Cette dernière qui rechigne bien souvent à indemniser correctement les victimes d’accidents. Cela est du à des montants parfois considérables susceptibles d’être versés au titre de l’indemnisation.
La nécessité de prendre un avocat
Quand on se trouve être victime d’un accident de la circulation, il est essentiel, avant d’engager toute démarche, de prendre attache avec un juriste spécialisé en droit du dommage corporel. En pratique, la réparation des dommages corporels que les compagnies d’assurances proposent spontanément aux victimes, est significativement sous-estimée. Un avocat est en mesure de faire reconnaître l’ampleur des dommages et d’obtenir ainsi une indemnisation adaptée. Dans les faits, plus de neuf victimes sur 10 acceptent la proposition de l’assureur, considérant que celle-ci est forcément légitime, et que l’assureur veille forcément et naturellement à la défense des intérêts de la victime accident. Pourtant, on sait désormais que l’intervention d’un avocat – à l’amiable ou judiciaire – est de nature à doubler le plus souvent le montant de l’indemnisation.
À quelle indemnisation puis-je m’attendre ?
Personne n’est en mesure de définir a priori un montant d’indemnisation d’un accident de la circulation. La raison est qu’on considère toujours une indemnisation comme individuelle. Chaque accident est unique. Chaque victime est unique. Et chaque réparation est unique. Mesurer l’ampleur des dommages des préjudices d’un accidenté de la route est toujours une tâche complexe qui requiert les compétences d’un avocat et d’un médecin. Confier à la seule compagnie la responsabilité de l’indemnisation et même de l’expertise médicale est un choix périlleux que l’on ne saurait recommander à une victime d’accident.
L’indemnisation d’un accident de la route, comment ça marche ?
L’indemnisation se décompose en deux temps essentiels :
– La première étape est l’expertise médicale de la victime qui va permettre de mesurer l’ampleur provisoire ou définitive des préjudices de manière médico-légale.
– Ensuite, la seconde étape est juridique et souvent judiciaire. Il s’agit ici de convertir les préjudices en montants d’indemnisation sur la base du rapport d’expertise et d’une nomenclature reconnue devant les juridictions compétentes. La nomenclature faisant autorité en matière de réparation des préjudices corporels est appelée la nomenclature Dintilhac.
La distinction entre victime directe est victime indirecte au niveau de l’indemnisation
Pour solliciter d’un assureur l’indemnisation d’un préjudice corporel, il importe d’être précis. Chaque poste de préjudice doit faire l’objet d’une expertise. Et les conséquences de chaque préjudice sur la vie future de la victime doivent être mesurées méticuleusement par un expert médical. Les compagnies d’assurances, qui diligentent en général l’expertise de la victime, ont très souvent tendance à passer sous silence ou à minorer des préjudices lourds au plan financier.
Schématiquement, s’agissant des victimes directes; on distingue les préjudices patrimoniaux; c’est-à-dire les préjudices économiques affectant la victime; et les préjudices extra-patrimoniaux. On a coutume également de distinguer les préjudices temporaires et les préjudices permanents.
Par ailleurs, on considère également l’entourage d’une victime d’accident comme victime de l’accident. On parle alors de « victimes par ricochet »; ou encore de victimes indirectes. Elles aussi peuvent prétendre à se faire indemniser, sous certaines conditions. Il s’agit ici de la famille de la victime dont la perte de revenus a pu bouleverser le quotidien. On indemnise ainsi le préjudice d’accompagnement; c’est-à-dire le préjudice moral et les conséquences pratiques et psychologiques vécu par la famille de l’accidenté des suites du traumatisme. Dans ce cadre, on peut également indemniser le préjudice sexuel; vécu par le conjoint ou le concubin… etc…
Dans tous les cas, l’intérêt d’avoir l’aide d’un avocat en droit est un atout majeur. Ce dernier qui connaît parfaitement la réparation des préjudices liés au dommage corporel. Cela permet à la victime d’accident d’avoir une perspective de préparation au mieux à son avenir.