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Pascal Robaglia, expert passionné
Pour Pascal Robaglia, la peinture est une passion familiale à laquelle il est revenu après des études de commerce. Connaisseur multi-époques, vendeur très expérimenté, il est au fait des tendances actuelles du monde de l’art. Pascal Robaglia a exposé ses goûts pendant 15 ans dans sa galerie originale, avec un accrochage « comme à la maison », preuve d’un amour sincère pour toutes les formes d’art. Son renouvellement permanent et sa vision bien à lui sont reconnus à travers le monde de l’art classique et contemporain français. Il est toujours à la recherche de nouveaux talents, et de jeunes expressions avant-gardistes, c’est donc tout naturellement que ce multi-passionné s’est tourné vers le Street-Art.
Le Street-Art, de la rue aux galeries
Tendance dans le monde de l’art contemporain, le street-art regroupe toutes les formes de créativités qui s’expriment en–dehors de lieux convenus comme les toiles exposées en galeries. A l’origine vue comme du vandalisme illégal, il a aujourd’hui gagné ses lettres de noblesse et se vends à des millions dans des galeries prestigieuses. De nombreux musées se sont pris au jeu, en ce début d’année 2019 le Musée de l’Homme, à Paris, présente notamment le travail de 13 street-artistes sur l’inspiration de l’article « J’ai le droit d’avoir des droits » de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Le street-art est éphémère, s’affiche dans la rue, sur des façades, dans le métro, dans des centres commerciaux… Sa philosophie est l’art accessible à tout le monde, avec des messages traitants de préoccupations universelles : la société, les situations de crise, l’intolérance. Cette expression libre et contestataire, voire militante, attire aujourd’hui dans toutes les sphères de la société. Sous forme de fresques il devient outil de rassemblement urbain, embellit les quartiers. De nombreux projets de street-art en façades sont des occasions d’établir des liens dans des voisinages de toutes classes sociales. Ils apportent de la vitalité à un quartier, voire une plus-value immobilière. Le street-art n’a ni limites ni frontières, et les connaisseurs l’ont bien compris en organisant expositions et ventes dans des lieux atypiques, comme des lieux désaffectés ou des lieux publics. Il faut ainsi aujourd’hui compter sur l’Art urbain dans le paysage contemporain.
Investir dans le street-art : l’avis de l’expert Pascal Robaglia
Comme tout phénomène, le street-art peut être critiqué comme étant une mode éphémère, et si investir dans ce qui semble être le nouvel eldorado de l’art contemporain est tentant, il est important de se renseigner en amont. Le street-art a vu sa cote augmenter ces dernières années, et ses grands noms sont mondialement connus : Banksy, Invader, Basquiat, Kaws. Leur travail s’arrache, et la France n’est pas en reste dans le domaine. L’avantage de l’art urbain est que l’investissement peut démarrer avec une mise relativement basse, au vu de la diversité des supports proposés, des sérigraphies tirées à quelques dizaines d’exemplaires par exemple. De plus, le marché a aujourd’hui atteint une certaine maturité et il est possible d’avoir du recul sur ces investissements artistiques. La clef pour un investissement gagnant est une connaissance approfondie de l’artiste, de son parcours et de sa démarche. Sans oublier la valeur plaisir de l’achat d’une œuvre qui qui vous parle ! Suivez les conseils d’un expert avant de vous lancer dans l’aventure.