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À côté de la taille d’entretien qu’on réalise régulièrement, les arbres fruitiers nécessitent également une « taille de fructification ». Comme son nom l’indique, elle a pour principal but de stimuler la mise à fruit et d’optimiser la qualité et la qualité de la production. Cependant, il importe de remarquer qu’il existe différentes sortes de taille de fructification. Justement, nous allons parler de leur particularité dans le présent article. Découvrez !
La taille en crochet et sa mise en œuvre
On rencontre généralement et surtout cette technique dans la Loire. Les arbres qui sont appuyés contre un espalier sont ceux qui sont soumis à cette pratique. Elle s’opère tous les ans sur les pêchers et les nectariniers. En s’allongeant, les branches de ces variétés d’arbres deviennent rapidement des rameaux de bois et donnent des fruits. Retenez qu’une fois qu’ils ont fructifié, ces rameaux deviennent infertiles et périssent. Il faudra donc les supprimer afin de permettre la formation des nouvelles pousses.
En effet, il est nécessaire de conserver les pousses apparues l’année précédente afin de garantir l’éclosion des bourgeons. La distinction doit être faite entre trois types de rameaux, à savoir les rameaux mixtes, les bouquets et les chiffonnes. Les premiers mesurent entre 30 à 50 centimètres. Ils disposent un double bourgeon à bois à la base et assurent la production des fruits chez les pêchers. Quant aux seconds, leur longueur varie entre 1 et 5 centimètres. Ils meurent après la récolte. La longueur des derniers est comprise entre 6 et 15 centimètres. Ils sont capables de produire des fruits deux fois de suite avant de mourir.
La taille en crochet promeut l’apparition des nouvelles pousses de rameaux qui ont pour vocation de porter des fruits. Pour que cette technique soit réussie, il est essentiel de garder la moitié des trois types de rameaux que l’on a précédemment cités. Néanmoins, il faudra supprimer les bois qui s’entrecroisent. Les charpentières seront aussi légèrement taillées un peu au-dessus d’un bouton à bois.
En outre, il convient de remarquer que les cloques apparaissent souvent avec la taille en crochet. Pour éviter ce phénomène, nous vous conseillons de laisser sa mise en œuvre aux soins de cet élagueur professionnel dans le Tarn que vous pouvez contacter sur https://www.elagueur-jardinier-81.fr/.
La taille de rectification des arbres fruitiers
Cette technique permet de rectifier certaines coupes effectuées l’année qui précède la saison en cours. La taille de fructification est en principe réalisée durant l’été. On parle de la « taille en vert ». Mais avant qu’elle ne soit entreprise, il est indispensable d’éclaircir l’arbre fruitier après la chute physiologique des fruits en mois de juin. Cependant, on conservera quelques fruits par mètre de charpente.
Pour les poiriers et les pommiers, un pincement des pousses sera réalisé qu’elles portent des fruits ou non. Cette opération sera associée à une taille trigemme. Ceci étant fait afin de permettre à la lumière du soleil de pénétrer entre les branches. Les fruits en croissances pourront ainsi profiter d’un meilleur ensoleillement.
En revanche, une plus vive attention devra être accordée aux gourmands mal rabattus, en l’occurrence ceux qui ont donné lieu à une double pousse vigoureuse. La coupe doit ainsi être opérée au ras de celles qui sont verticales. Quant à celles qui sont inclinées, elles seront taillées à 8 yeux pour permettre aux bourgeons de la base de se transformer en bois.
Les spécificités de la taille trigemme
Le repérage des bourgeons constitue la première étape d’une taille trigemme. En effet, ils se déclinent en trois catégories. D’une part, il y a l’œil à bois. Il se présente sous la forme d’un petit bourgeon pointu. Il ne produira que du feuillage pour l’année en cours. D’autre part, il y a le dard qui est à la fois pointu et triangulaire. Parfois, il est même piquant. Les chances que ce type de bourgeon se métamorphose en bourgeon à fleurs pour l’année suivante sont élevées. Toutefois, il ne faudra pas qu’il soit suralimenté en sève. Dans ce cas de figure, il ne pourra pas fleurir. Au contraire, il donnera du bois. Enfin, il y a le bourgeon à fleur ou bouton. Il se distingue facilement des autres en raison de l’aspect globuleux qu’il prend en mars-avril. On remarque ainsi les pétales de fleurs blanches entre ses écailles. On le retrouve soit à l’extrémité des rameaux courts (lambourdes, bourses), soit au bout de ceux qui mesurent entre 5 et 20 centimètres (brindille couronnée).
Par ailleurs, la taille trigemme vise à établir des espaces entre les boutons de fleurs. Elle consiste également à supprimer les autres bourgeons pour ne garder que les trois premiers présents sur les rameaux à bois.